Ce lundi 25 juillet 2022, après notre croisière et notre weekend au camping, nous sommes très excités à l’idée de découvrir enfin les catamarans Outremer en vrai ! Nous avons rendez-vous avec Romain à 9h du matin au chantier Outremer sur le port de La Grande Motte. Notre taxi est équipé d’un magnifique ciel étoilé, nous y voyons un bon présage !
Découverte de la fabrication des Outremer 45
Romain nous accueille dans les bureaux et, après les présentations, nous partons visiter le chantier. Nous commençons par traverser la cour où un pont d’Outremer 45 est en train d’être démoulé à l’aide d’une grue immense. Puis nous traversons les ateliers pour nous rendre dans celui où la coque est moulée en trois parties. Romain nous explique que les deux demi-coques « extérieures » sont moulées à plat à part de la nacelle avant d’être assemblées telles des gigantesques morceaux de puzzle en 3D. Toute la famille suit les explications avec attention !
Nous nous rendons ensuite dans l’atelier de moulage du pont où Fafa nous explique le positionnement de la mousse et des renforts pour fixer tous les éléments d’accastillage sur le pont. Toutes les équipes semblent engagées et ravies de présenter leur travail aux visiteurs, cela inspire confiance dans le chantier.
Nous terminons la visite dans l’atelier d’aménagements où les coques sont équipées puis pontées avant d’être mises à l’eau. Nous entrons alors dans une coque pontée et bien avancée pour commencer à découvrir les volumes du bateau de l’intérieur. Pour finir, sous le bateau, Romain nous explique ce que sont les skegs, sorte de mini-dérives destinées à servir de fusible devant l’hélice en cas de collision avec un objet dérivant.




Visite d’un Outremer 45 tout neuf
Après la visite du chantier, nous nous dirigeons vers le port pour monter à bord de Te Reva, un Outremer 45 qui va être livré le lendemain à son heureux propriétaire. Bien évidemment, tout le monde se déchausse avant de monter à bord pour ne pas laisser la moindre trace de notre passage avant la livraison.
A l’extérieur, nous explorons le cockpit à l’arrière et les trampolines à l’avant. Nous jetons un œil dans les immenses soutes à la proue de chaque coque, imaginons les manœuvres sur ce pont immense et questionnons Romain sur les options de voiles.
Puis nous rentrons visiter l’intérieur, dans les cabines les enfants s’imaginent déjà où ils voudraient dormir, comment ils installeraient leurs jeux (et leurs écrans…). Chacun parcoure les coursives et se projette enfin dans cet environnement qui se concrétise enfin. Cela nous paraît immense par rapport au bateau loué cette année mais aussi par rapport à tous les bateaux que nous avons loué jusqu’ici et nous nous imaginons sans problème passer de long mois tous ensemble à bord.





Après un dernier regard sur le ponton, nous partons déjeuner avant le RDV à 14h avec Romain et Julien, le skipper maison d’Outremer, pour essayer un bateau.
Essai d’un Outremer 51, le plaisir de naviguer à l’état pur
Malheureusement, Te Reva étant en préparation pour une livraison imminente, nous ne pouvons naviguer à bord d’un Outremer 45 (le seul autre Outremer 45 présent rentre juste de transat et le chantier ne voulait pas déranger la récupération de cette petite famille). Heureusement, le tout nouveau propriétaire d’un Outremer 51 (le modèle « grand-frère » du 45 à la fois en taille et en âge) est ravi de nous accueillir à son bord et de bénéficier d’une sortie supplémentaire avec Julien.
Julien maîtrise parfaitement la manœuvre entre les ducs-d’albe (poteaux métalliques entre lesquels le bateau vient s’amarrer dans certains ports méditerranéens) pour sortir du ponton. Nous l’assistons et nous sommes bientôt à la sortie du port. La grand-voile monte facilement avec l’aide du winch électrique, indispensable selon Outremer au moins pour cet usage. La brise de mer est établie entre 15 et 20 nœuds et dès que nous déroulons le génois, le bateau décolle immédiatement et accélère jusqu’à environ 9-10 nœuds au près serré. C’est impressionnant de réactivité.
Après quelques bords, nous abattons pour venir au grand-largue et hisser l’immense spi asymétrique « A2 ». La manœuvre de la chaussette n’est pas si aisée, tout comme nous en avions fait l’expérience à bord de Purple Rain un peu plus tôt dans le mois… mais dès que la voile se déploie, le bateau accélère encore et monte entre 12 et 15 nœuds dans une stabilité et une sérénité époustouflante. Chacun aura l’occasion de tester la barre, confortablement installé dans l’un des deux sièges baquets, mais même sous pilote automatique le bateau est parfaitement stable sur sa route malgré les petites oscillations du vent.




Nous arrivons rapidement en vue du port de La Grande Motte où l’après-midi de navigation de rêve se termine à grands regrets. Après quelques discussions entre adultes pendant que les enfants se fabriquent des maquettes de catamaran avec les kits fournis par Outremer, nous reprenons un taxi direction la gare de Montpellier où nous montons dans le train de nuit pour rentrer à Ligugé via Paris.
Au retour de cette visite, nous sommes convaincus que c’est le bateau dont nous rêvions. Antoine pour la performance et le plaisir sous voile. Magali apprécie aussi ces performances qui impliquent aussi la sécurité pour gérer les conditions météo difficiles ou surprenantes. Les enfants pour la plateforme extraordinaire que cela va nous offrir au mouillage mais aussi en navigation. Il nous reste alors à concrétiser un accord avec le chantier.


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